Notre Histoire


L'existence des coopérateurs remonte à 1841 lorsque Don Bosco commença à accueillir les garçons pauvres et abandonnés dans la ville de Turin. Il cherche et trouve des auxiliaires pour se consacrer avec l'aide des prêtres séculiers à cette jeunesse pauvre. En 1876, le pape Pie IX reconnaît officiellement la congrégation des Salésiens Coopérateurs de Don Bosco. Cette idée innovante de Don Bosco, Vatican II l'a confirmée solennellement: «Le propre de l'état des laïcs étant de mener leur vie au milieu du monde et des affaires profanes, ceux-ci sont appelés à exercer leur apostolat dans le monde à la manière d'un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien.»

Salésien Coopérateur Aujourd'hui...?

Le Conseil Pastoral Jeune de la Famille Salésienne a souhaité proposer un "Clip Vidéo" pour présenter les Laïcs de la famille salésienne:

Qui sommes nous?

«Être Salésienne Coopératrice, Salésien Coopérateur de Don Bosco, n'est pas appartenir à un mouvement en plus, mais être conscient de vivre un style de vie qui colore toutes les actions du quotidien et qui s'affine tous les jours ! »

Une vocation concrète des laïcs dans l'Eglise
Les coopérateurs sont des chrétiens auxquels le Saint-Esprit a inspiré et fait choisir de vivre toutes les valeurs de la vie chrétienne laïque de manière salésienne en tant que disciples de Don Bosco sous une forme fraternelle et organisée en communion avec les autres branches de la Famille salésienne insérés dans l'Église locale et universelle selon leur situation personnelle et leurs capacités personnelles.
Coopératrice-357La promesse des coopérateurs de Don Bosco
Être coopérateur, c'est répondre à la vocation salésienne en assumant une manière spécifique de vivre l'Évangile et de participer à la mission de l'Église. Ils sont appelés à y répondre par une promesse au cours de laquelle ils recoivent le Projet de Vie Apostolique (PVA) de l'Association.


A la suite de Don Bosco
Les coopérateurs suivent leur vocation en groupes locaux et sont appelés, à exercer leur apostolat en premier lieu :
- en famille
- dans le mariage
- dans la paroisse
- dans leur milieu de vie
- dans la réalité sociale

Ils se rencontrent régulièrement pour approfondir leur spiritualité et relire leur vie.
Les terrains privilégiés d'engagement et de services
Les salésiens cooprérateurs contribuent à la vie de l’Église selon leur moyens, leurs talents, ouverts et disponibles aux décisions de l’Église locale (diocèse et paroisse) en étroite collaboration avec les pasteurs.  Ils gardent néanmoins un lien privilégié avec l'oeuvre salésienne la plus proche de leur demeure.
• La catéchèse et la formation chrétienne
• l'animation de groupes et de mouvements de jeunes et de familles
• la collaboration dans les centres d'éducation et d'enseignement
• l'engagement dans la communication sociale

Etre Salésien Coopérateur et syndicaliste : un équilibre à maintenir

Devenu syndicaliste fin 2007, c’était ma réponse à l’injonction : Chrétien, ne reste pas passif dans la société, sors de ton Église. Notre Pape François ne dit pas autre  chose. Sortons de nos paroisses!

Se syndiquer, oui,  mais pour quoi faire ?

En 15 ans, dans notre société,  la finance,  a pris l’ascendant sur l’économie et l’économie sur l’Homme. La finance s’avère être maintenant au service de quelques-uns, puissants parmi les puissants

Comme Chrétien on ne peut qu’agir et  réagir pour remettre les choses dans l’ordre : Le texte de la Genèse nous rappelle que Dieu a créé l’Homme à son image et lui a confié la terre pour qu’il la soumette. Donc, dans une vision chrétienne, La finance se doit d’organiser le financement d’une économie qui se développe au service de l’Homme. Notre vision chrétienne est donc exactement à l’opposé de la réalité actuelle.

De plus, par son refus de toute contrainte autre que celles dictées par le Marché, le capitalisme ultra-libéral développe un individualisme généralisé à tous les niveaux de notre société, et donc aussi dans nos entreprises. Nous assistons à une perte de repère. Ainsi devons nous agir pour transformer les avancées sociales possibles en règles de droit applicables à tous.

 L’individualisme ainsi développé n’est plus en phase avec notre liberté telle qu’un chrétien la conçoit, cette dérégulation se fait même au dépend de notre liberté profonde d’enfant de Dieu.

Comment accueillir les jeunes dans les entreprises si tous, nous avons perdu nos repères ?

L’action syndicale d’un chrétien s’inscrit donc naturellement dans la restauration de l’équilibre initial, la finance sert l’économie qui sert l’Homme, permettant de développer notre liberté qui ne peut passer que par l’amour de l’autre. Aimer  Dieu et aimer notre prochain est semblable (MT 22 37).

Cependant, l’activité syndicale se développe dans des lieux de conflits. Il est donc vital d’apprendre à garder l’équilibre pour soi, pour être disponible aux autres. La première tâche est certainement d’agir pour que les salariés et les dirigeants de nos entreprises se réapproprient progressivement les fondements d’une entreprise humaine, afin qu’elle agisse et se développe dans le respect des femmes et des hommes qui y travaillent, dans le territoire où elle est implantée. Car derrière ce territoire, il y a d’autres femmes et d’autres hommes….

Pour exemple, il a fallu 5 ans pour progressivement restaurer une réelle solidarité dans la mutuelle complémentaire d’entreprise. Il a fallu convaincre des collègues du syndicat puis ceux des autres syndicats tout comme la Direction de mon entreprise. Il a fallu 5 ans de travail pour  progressivement faire admettre, reconnaitre et partager le fait  que le système de cotisation familiale proportionnelle au salaire  est le seul système réellement équitable et solidaire, ou chacun reçoit l’assistance nécessaire, conjoint et enfants compris, tout en participant à l’équilibre du système selon ses moyens. La patience est nécessaire !


Des syndicalistes accueillent des élus politiques lors d’un mouvement social pour la sauvegarde de l’emploi.
          Les chrétiens se posent souvent la question : quel syndicat choisir ? Tout est relatif car un syndicat dans lequel on se reconnaitrait  totalement n’existe pas. Le plus simple est certainement de choisir celui qui nous est le moins éloigné au quotidien, dans notre entreprise, afin de progressivement, par l’action, changer les mentalités et recentrer le mouvement de notre société  sur le duo  amour / justice au service de l’Homme,  seule voie d’une vrai liberté.

 L’équilibre du chemin tracé est éminemment  instable, et doit donc être maintenu en permanence par le soutient de la prière et de la lecture de l’Évangile.
La force du salésien Coopérateur est le soutien de son groupe, par le partage  de sa vie…
Frédéric CLÉMENT
Groupe Centre-Atlantique